dimanche 3 janvier 2016

Quelle peur est la moins pire ?

Bonne année, Micheline !

Oh, on avait dit que c’était chiant de se souhaiter la bonne année…

Désolée, la magie des fêtes, tout ça… Si tu veux, on peut parler reprise du boulot à la place !

En effet, ce serait pas mal parce que je crois que c’est l’heure de…

*jingle*

L’anecdote un peu nulle !!



Sans rentrer dans les détails, je commence un taf demain et je ne me rappelle absolument pas de l’heure à laquelle je dois commencer. Oui, ça parait bizarre dit comme ça mais :

1.      J’ai une mémoire de plancton (genre pire que le poisson rouge)
2.      Cet horaire a changé dans un sens puis dans l’autre, etc.
3.      On m’a annoncé l’horaire finale un jour où j’étais dans le coaltar (vous saviez que ça s’écrivait comme ça, vous ??)
4.       Non c’est tout.

En gros, je commence soit le matin, soit l’après-midi. Donc deux choix s’offrent à moi, avec chacun leur scénario catastrophe.

-          Soit j’y vais l’après-midi (parce que je sais qu’ils sont cool, et puis que j’ai envie de dormir) MAIS, ils ont beau être cool, je me sentirai très mal de savoir qu’ils m’ont attendu le matin et que je leur ai posé un lapin.

-          Soit j’y vais le matin MAIS si ils ne m’attendaient pas je n’ai pas envie de les mettre dans l’embarras ni d’avoir fait le trajet pour rien ni d'avoir l'air bête et tout…

Dans les deux cas, si je me plante je me sentirai mal. Parce que c’est toujours désagréable de ne pas se sentir fiable, ou juste d’avouer qu’on est faillible.

(« où veut-elle en venir ? » se demandent les quelques lecteurs.ices « attends, attends, tu vas voir » leur réponds-je)


Dans les deux cas j’ai peur de me planter. De ne pas faire le bon choix. De me dire après coup : « mais oui, je suis con, bien sûr que c’était l’autre choix ».

Et finalement, j’ai l’impression que c’est l’histoire de ma vie.

Enfin, pas la dernière citation, mais cette impression de devoir choisir la moins pire des deux peurs.

Peur de l’immobilité VS Peur du changement

Fight !


Bon, oui, vous me direz, cet exemple est peut-être un peu tiré par les cheveux. Mais la façon dont j’ai résolu le problème me parait encourageante (voir ci-après).

Je me suis rapidement visualisé dans chacune des deux situations et je me suis demandé dans laquelle des deux je serais le plus à l’aise. Et j’ai réalisé que je préférais être trop en avance que trop en retard. Ou en tout cas, que cette situation m’était la moins inconfortable des deux.

Alors, certes, cette façon de voir les choses ne parait pas très optimiste… Il y a un côté choisir entre la peste et le choléra. Mais d’un autre côté, de cette façon, on ne regrette absolument pas l’autre choix (alors que si on me demande de choisir entre le fromage et le dessert, je serai éternellement frustrée).

Evidemment, on peut se rendre compte après coup que l’autre choix était mieux. Mais on ne s’en voudra pas parce que c’était le plus cool pour nous, à ce moment-là.

Bisous (et bonne année)


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